MAGNOLIAS FANES
C’est gai un banc, occupé, en été
C’est triste un banc, en automne, questionné
Pourquoi plus de soleil sur leur champ de blé ?
Où sont leurs sourires et leurs voix ? effacés ?
Mes pas doutent sur le chemin sans retour
Mes yeux cherchent un message, un bonjour
Aucun chuchotement de leurs roues aux alentours
Plus de promeneurs aux gestes et regards remplis d’amour
Des arbres, tombent des feuilles, sans écrits
J’aurais, peut-être, pu lire « Ailleurs, nous sommes partis »
Plus sa sieste, au grand air, sans bruit
Plus son goûter donné, à l’ombre, là ou ici
Sur leur fauteuil, têtes vides, embrumées, corps recroquevillés
Ou comme toi, coquette complimentée, ne voulant pas désarmer
Mais, ton esprit et ton corps ont décidé de faire un pied de nez
A mon utopie de penser que tout peut continuer
Ce 16 août, des Magnolias, tu es partie et beaucoup t’ont suivie
Aujourd’hui, ma solitude dans ce parc, résonne
Bien, plus fort, qu’un bourdon ne sonne
Ton cœur s’est arrêté de battre
Le mien essaie de se débattre
Sans Toi, sans eux, je ne reconnais plus ce lieu
Je crie un S.O.S. dans le ciel à ton regard bleu